Présentation
Sculpteur, Kracjberg se révèle aussi un photographe émérite des souffrances de la Terre, allant au plus près, au-delà de l’oeil. Cette exposition vous fait voir ce feu qui élimine le monde du vivant. Des images choc au cœur du chaos où les arbres vous parlent. Le feu, c’est d’abord son bruit, son roulement sourd, angoissant qui déferle d’être en être ; c’est le craquement du bois, le crépitement des branches, l’agonie des troncs calcinés d’où monte la plainte. En regardant les photos de ces arbres brûlés, on comprendra qu’il y a urgence à protéger la vie.
« Mes travaux sont mon manifeste. Le feu est la mort, l’abîme. Le feu m’accompagne depuis toujours. Je cherche des images pour mon cri de révolte. »
A 90 ans, continuant inlassablement à dénoncer la violence faite à la nature, Frans Kracjberg est devenu plus qu’un sculpteur de renommée mondiale, mais un militant écologiste respecté par tous, qui utilise son art en réponse aux menaces de destruction de notre planète.
Ce magicien de la terre, qui transforme les troncs d’arbres calcinés en oeuvres d’art, aime dire qu’il a été sauvé par la nature. Il s’est senti à nouveau libre au contact de l’exubérance de la forêt brésilienne qu’il a découvert en « fuyant l’homme » en 1948. Juif polonais, il a vu toute sa famille se faire massacrer par les nazis, avant de rejoindre les rangs de l’Armée Rouge et de connaître l’horreur des combats jusqu’en 1945.
Vivant au cœur de la forêt amazonienne qu’il voit se consumer jour après jour, il y assume aujourd’hui son destin « d’interprète de la nature », associant les horreurs du nazisme à la destruction des forêts. Pour ne pas oublier que
l’être humain est capable du pire.
« Mes travaux sont mon manifeste. Le feu est la mort, l’abîme. Le feu m’accompagne depuis toujours. Je cherche des images pour mon cri de révolte. »
A 90 ans, continuant inlassablement à dénoncer la violence faite à la nature, Frans Kracjberg est devenu plus qu’un sculpteur de renommée mondiale, mais un militant écologiste respecté par tous, qui utilise son art en réponse aux menaces de destruction de notre planète.
Ce magicien de la terre, qui transforme les troncs d’arbres calcinés en oeuvres d’art, aime dire qu’il a été sauvé par la nature. Il s’est senti à nouveau libre au contact de l’exubérance de la forêt brésilienne qu’il a découvert en « fuyant l’homme » en 1948. Juif polonais, il a vu toute sa famille se faire massacrer par les nazis, avant de rejoindre les rangs de l’Armée Rouge et de connaître l’horreur des combats jusqu’en 1945.
Vivant au cœur de la forêt amazonienne qu’il voit se consumer jour après jour, il y assume aujourd’hui son destin « d’interprète de la nature », associant les horreurs du nazisme à la destruction des forêts. Pour ne pas oublier que
l’être humain est capable du pire.