Présentation
Le coup de cœur de Robert Delpire
Robert Delpire a consacré sa vie entière à la photographie. Dans les années 50, à l’âge de 23 ans, il lança la revue Neuf, publiant Doisneau, Capa, Picasso et Cartier-Breson. Publicitaire, commissaire d’expositions, découvreur de talents, il dirigea pendant 15 ans le Centre national de la photographie. Il préside aujourd’hui les destinées de la maison d’éditions qui por te son nom. On lui doit la série des Photo Poche, une collection de petits formats rassemblant les grands de la photo.
A 69 ans, Jacques Henri Lartigue expose pour la première fois quelques-uns des nombreux clichés qu’il a réalisés au cours de sa vie. Nous sommes en 1963, au MoMA, à New York. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio.Ce numéro annonçant la mort du président John Fitzgerald Kennedy fait le tour du monde.A son plus total étonnement, Lartigue devient du jour au lendemain l’un des grands noms de la photographie du XXe siècle. Né en 1894, le jeune Lartigue prend ses premières photos à l’âge de six ans, et se voit offrir par son père son premier appareil. Curieux, il s’essaie à toutes les nouvelles techniques photographiques : ses clichés ont pour sujet aussi bien ses amis ou les membres de sa famille, que les premiers temps de l’aviation et les « belles dames » du bois de Boulogne.
Il porte un regard émerveillé sur un monde en pleine évolution, sur ces petits moments joyeux de la vie. L’œuvre est légère, réjouissante, avec en toile de fond le spectacle d’une société mondaine sans souci dans laquelle le jeune homme évolue. Fasciné par le mouvement, gâté par la vie et accoutumé aux stations balnéaires huppées de Biarritz, de Cannes ou de Nice, il photographie la violence de la mer, les hommes qui plongent, les enfants qui courent, la spontanéité d’un saut, un geste élégant, une maladresse, ou le mouvement des automobiles qui le fascinent.
Mais les milliers d’images ainsi capturées ne le détournent pas de sa vocation première, la peinture, qui deviendra sa véritable activité professionnelle au début des années 30. Ses toiles, qu’il exposera dans les salons parisiens et dans le sud de la France, lui permettront de côtoyer les plus grands artistes de son époque, Picasso ou Jean Cocteau.
En 1979, il est le premier photographe français à faire don, de son vivant, de ses œuvres à l’Etat français. Il s’éteint à Nice, le 12 septembre 1986, à l’âge de 92 ans.
Robert Delpire a consacré sa vie entière à la photographie. Dans les années 50, à l’âge de 23 ans, il lança la revue Neuf, publiant Doisneau, Capa, Picasso et Cartier-Breson. Publicitaire, commissaire d’expositions, découvreur de talents, il dirigea pendant 15 ans le Centre national de la photographie. Il préside aujourd’hui les destinées de la maison d’éditions qui por te son nom. On lui doit la série des Photo Poche, une collection de petits formats rassemblant les grands de la photo.
A 69 ans, Jacques Henri Lartigue expose pour la première fois quelques-uns des nombreux clichés qu’il a réalisés au cours de sa vie. Nous sommes en 1963, au MoMA, à New York. La même année, le magazine Life lui consacre un portfolio.Ce numéro annonçant la mort du président John Fitzgerald Kennedy fait le tour du monde.A son plus total étonnement, Lartigue devient du jour au lendemain l’un des grands noms de la photographie du XXe siècle. Né en 1894, le jeune Lartigue prend ses premières photos à l’âge de six ans, et se voit offrir par son père son premier appareil. Curieux, il s’essaie à toutes les nouvelles techniques photographiques : ses clichés ont pour sujet aussi bien ses amis ou les membres de sa famille, que les premiers temps de l’aviation et les « belles dames » du bois de Boulogne.
Il porte un regard émerveillé sur un monde en pleine évolution, sur ces petits moments joyeux de la vie. L’œuvre est légère, réjouissante, avec en toile de fond le spectacle d’une société mondaine sans souci dans laquelle le jeune homme évolue. Fasciné par le mouvement, gâté par la vie et accoutumé aux stations balnéaires huppées de Biarritz, de Cannes ou de Nice, il photographie la violence de la mer, les hommes qui plongent, les enfants qui courent, la spontanéité d’un saut, un geste élégant, une maladresse, ou le mouvement des automobiles qui le fascinent.
Mais les milliers d’images ainsi capturées ne le détournent pas de sa vocation première, la peinture, qui deviendra sa véritable activité professionnelle au début des années 30. Ses toiles, qu’il exposera dans les salons parisiens et dans le sud de la France, lui permettront de côtoyer les plus grands artistes de son époque, Picasso ou Jean Cocteau.
En 1979, il est le premier photographe français à faire don, de son vivant, de ses œuvres à l’Etat français. Il s’éteint à Nice, le 12 septembre 1986, à l’âge de 92 ans.