Présentation
Londres, juillet 1944, les bombes pleuvent sur la capitale anglaise. John G. Morris, 27 ans, est photo-éditeur à Life le prestigieux hebdomadaire illustré qui, en privilégiant l’image, est la source d’information de millions de lecteurs. Il est responsable depuis 1943 de la couverture photographique de la guerre sur le front d’Europe occidentale. C’est lui qui vient de sauver onze images du reportage historique du débarquement du 6 juin réalisé par Robert Capa dont les films ont été endommagés au développement.
John ne tient plus en place à Londres. Muni d’un appareil Rolleiflex emprunté au bureau et d’une quinzaine de pellicules, il décide de partir pour la France.
“J’envoyais ces gens couvrir la guerre au risque de leur vie, il me semblait que je devais partager ce risque.“ Déposé sur Utah Beach près de Sainte-Mère-Eglise par la Western Naval Task Force, il débarque en France vers le 20 juillet 1944 et compte bien accompagner chaque fois qu’il le pourra l’un ou l’autre des photographes qui couvrent les opérations militaires. Il faut dire que la légende du photojournalisme est sur place, notamment les américains Robert Capa, Robert Landry, Ralph Morse, Frank Scherschel et le britannique George Rodger.
John travaille pour lui-même, sans contrainte et capture les à-côtés, les civils, les réfugiés, les prisonniers allemands exténués. Son œil saisit par petites touches la vie qui reprend doucement, la libération progressive des villes, en Normandie d’abord, puis en Bretagne. Plongé dans l’histoire, photographe pour la seule fois de sa vie, il réalise de remarquables images intuitivement cadrées : “Je travaillais aux marges de la guerre, mais je crois malgré tout que mes images disent beaucoup sur la guerre”.
Le 14 août il repart pour Londres.A la libération,il oublie ses images dans un tiroir.A 97 ans,et à l’occasion du 70ème anniversaire du D-Day,il a revisité ses photographies avec Robert Pledge,le directeur de l’agence Contact Press Images.
Un livre rassemble ces photographies accompagnées des lettres que John Morris écrivait régulièrement à sa femme Mary-Adèle restée aux Etats-Unis avec leurs deux enfants : “Quelque part en France, l’été 1944 de John G. Morris”, éditions Marabout, avril 2014
John ne tient plus en place à Londres. Muni d’un appareil Rolleiflex emprunté au bureau et d’une quinzaine de pellicules, il décide de partir pour la France.
“J’envoyais ces gens couvrir la guerre au risque de leur vie, il me semblait que je devais partager ce risque.“ Déposé sur Utah Beach près de Sainte-Mère-Eglise par la Western Naval Task Force, il débarque en France vers le 20 juillet 1944 et compte bien accompagner chaque fois qu’il le pourra l’un ou l’autre des photographes qui couvrent les opérations militaires. Il faut dire que la légende du photojournalisme est sur place, notamment les américains Robert Capa, Robert Landry, Ralph Morse, Frank Scherschel et le britannique George Rodger.
John travaille pour lui-même, sans contrainte et capture les à-côtés, les civils, les réfugiés, les prisonniers allemands exténués. Son œil saisit par petites touches la vie qui reprend doucement, la libération progressive des villes, en Normandie d’abord, puis en Bretagne. Plongé dans l’histoire, photographe pour la seule fois de sa vie, il réalise de remarquables images intuitivement cadrées : “Je travaillais aux marges de la guerre, mais je crois malgré tout que mes images disent beaucoup sur la guerre”.
Le 14 août il repart pour Londres.A la libération,il oublie ses images dans un tiroir.A 97 ans,et à l’occasion du 70ème anniversaire du D-Day,il a revisité ses photographies avec Robert Pledge,le directeur de l’agence Contact Press Images.
Un livre rassemble ces photographies accompagnées des lettres que John Morris écrivait régulièrement à sa femme Mary-Adèle restée aux Etats-Unis avec leurs deux enfants : “Quelque part en France, l’été 1944 de John G. Morris”, éditions Marabout, avril 2014