Présentation
Piergiorgio Branzi est un photographe italien né à Florence en 1928. Sa spécialité : le photojournalisme. C’est quand il se rend à une exposition d’Henri Cartier-Bresson qu’il a une révélation. Il court s’acheter un appareil photo et c’est le déclic ... Membre de « La Bussola », un groupe d’avant-garde né à Milan, pour lequel la photographie est un art, libre des exigences de la chronique documentaire, puis du cercle « Misa » fondé par Gusieppe Cavalli en 1954, il passera plus de cinquante ans à témoigner des bouleversements du monde à travers la planète. «J’ai compris avec la photo qu’on pouvait exprimer plus qu’avec le verbe », aime-t-il expliquer.
Au début des années 60, il est envoyé comme correspondant à Moscou: «J’ai changé de style naturellement. Il n’était pas question de recherche formelle, nous portions surtout un regard sur une réalité qui n’était pas connue en Europe, en Occident». Il réalise ce qu’il appelle «une sorte de journal personnel» avec «des photos humanistes », faisant ainsi référence au courant de la photographie française incarné par Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis. Ce regard, il le pose aussi sur son propre pays, l’Italie et ce sont précisément ces images « latines » que nous avons choisies de vous présenter.
Au début des années 60, il est envoyé comme correspondant à Moscou: «J’ai changé de style naturellement. Il n’était pas question de recherche formelle, nous portions surtout un regard sur une réalité qui n’était pas connue en Europe, en Occident». Il réalise ce qu’il appelle «une sorte de journal personnel» avec «des photos humanistes », faisant ainsi référence au courant de la photographie française incarné par Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Willy Ronis. Ce regard, il le pose aussi sur son propre pays, l’Italie et ce sont précisément ces images « latines » que nous avons choisies de vous présenter.