Présentation
FRANCE • NÉ EN 1947
NATURA
Il y a une phrase que Bernard Descamps aime particulièrement, celle que Jacques Prévert a un jour dit au photographe humaniste Edouard Boubat : « Toi, tu es un correspondant de paix. » Cette expression, en opposition au très galvaudé « correspondant de guerre » a plu à Descamps qui avouait dans une interview en 2015 : « on aurait dû créer ce club. J’en aurais fait partie sans problème. » Ce biologiste de formation embrasse la photographie dans les années 1970 mais reste passionné par la science qui, comme l’acte de photographier, est une tentative de comprendre le réel. « La réalité n’est pas que misère ou violence », aime dire celui qui, lors de ses voyages au Mali, en Inde, au Venezuela ou à Madagascar, préfère ne pas photographier la vie de manière trop explicite, trop documentaire. « J’appuie sur l’objectif quand je trouve ça beau », confie-t-il. Membre fondateur de la grande agence française VU', en 1986, il s’applique à explorer, avec poésie et en noir et blanc, depuis 50 ans tous les coins de la planète comme tous les genres de son art, s’imposant en éternel inclassable et en inlassable voyageur. Dans cette exposition, ses photographies de paysages ou, plus précisément, la nature qu’elles reproduisent, semblent échapper du temps comme dans un rêve. Son but ? Provoquer chez celui qui regarde ses images l’émotion qu’il a lui même ressenti en choisissant son cadre, sa composition et ses lumières. « La photographie est un autoportrait permanent », raconte-til. « Car on ne photographie pas tellement la réalité. On se photographie soi-même, projeté sur la réalité. »
LABYRINTHE VÉGÉTAL
© Bernard Descamps / Agence VU'
Galerie photo
Exposition
Il y a une phrase que Bernard Descamps aime particulièrement, celle que Jacques Prévert a un jour dit au photographe humaniste Edouard Boubat : « Toi, tu es un correspondant de paix. » Cette expression, en opposition au très galvaudé « correspondant de guerre » a plu à Descamps qui avouait dans une interview en 2015 : « on aurait dû créer ce club. J’en aurais fait partie sans problème. »
Ce biologiste de formation embrasse la photographie dans les années 1970 mais reste passionné par la science qui, comme l’acte de photographier, est une tentative de comprendre le réel. « La réalité n’est pas que misère ou violence », aime dire celui qui, lors de ses voyages au Mali, en Inde, au Venezuela ou à Madagascar, préfère ne pas photographier la vie de manière trop explicite, trop documentaire. « J’appuie sur l’objectif quand je trouve ça beau », confie-t-il.
Membre fondateur de la grande agence française VU', en 1986, il s’applique à explorer, avec poésie et en noir et blanc, depuis 50 ans tous les coins de la planète comme tous les genres de son art, s’imposant en éternel inclassable et en inlassable voyageur. Dans cette exposition, ses photographies de paysages ou, plus précisément, la nature qu’elles reproduisent, semblent échapper du temps comme dans un rêve. Son but ? Provoquer chez celui qui regarde ses images l’émotion qu’il a lui-même ressenti en choisissant son cadre, sa composition et ses lumières. « La photographie est un autoportrait permanent », raconte-t-il. « Car on ne photographie pas tellement la réalité. On se photographie soi-même, projeté sur la réalité. »
LABYRINTHE VÉGÉTAL