Présentation
Brésil - Né en 1944
Gold
« La première fois que je vis la mine de Serra Pelada, je restai sans voix. Devant moi s’ouvrait une immense fosse de presque deux cents mètres de diamètre pour une profondeur identique, où grouillaient des dizaines de milliers d’hommes à peine vêtus, dont la moitié montait de lourds sacs de terre sur de fragiles échelles en bois, les autres dévalant les pentes boueuses pour rejoindre le gouffre. Ils cherchaient de l’or. » Un spectacle dantesque que Sebastião Salgado découvre en ce mois de septembre 1986. Le photographe brésilien travaille à cette époque sur La Main de l’Homme, une grande fresque sur la fin de la révolution industrielle qui l’emmènera des aciéries d’Union soviétique aux plantations de la Réunion. Au-delà de la rudesse des conditions de vie du monde ouvrier ou paysan, il cherche à montrer la grandeur de l’Homme au travail. Il restera 35 jours dans cette mine à ciel ouvert où les conditions sont terribles et les accidents quotidiens. Il en ressort des images d’une effrayante beauté, celles de ces colonnes de fourmis humaines fouillant la terre à la recherche d’un filon, de ces amas de corps et de matière, ou encore des regards fous de ces malheureux, les pieds nus dans des ruisseaux d’immondices et de mercure. Plus de 30 ans plus tard, Salgado a revisité cette œuvre, éditant en 2019 un somptueux livre sobrement intitulé Gold. Cette exposition dévoilera au grand public des clichés obsédants, hypnotiques, de cet enfer aujourd’hui fermé.
Gold
« La première fois que je vis la mine de Serra Pelada, je restai sans voix. Devant moi s’ouvrait une immense fosse de presque deux cents mètres de diamètre pour une profondeur identique, où grouillaient des dizaines de milliers d’hommes à peine vêtus, dont la moitié montait de lourds sacs de terre sur de fragiles échelles en bois, les autres dévalant les pentes boueuses pour rejoindre le gouffre. Ils cherchaient de l’or. » Un spectacle dantesque que Sebastião Salgado découvre en ce mois de septembre 1986. Le photographe brésilien travaille à cette époque sur La Main de l’Homme, une grande fresque sur la fin de la révolution industrielle qui l’emmènera des aciéries d’Union soviétique aux plantations de la Réunion. Au-delà de la rudesse des conditions de vie du monde ouvrier ou paysan, il cherche à montrer la grandeur de l’Homme au travail. Il restera 35 jours dans cette mine à ciel ouvert où les conditions sont terribles et les accidents quotidiens. Il en ressort des images d’une effrayante beauté, celles de ces colonnes de fourmis humaines fouillant la terre à la recherche d’un filon, de ces amas de corps et de matière, ou encore des regards fous de ces malheureux, les pieds nus dans des ruisseaux d’immondices et de mercure. Plus de 30 ans plus tard, Salgado a revisité cette œuvre, éditant en 2019 un somptueux livre sobrement intitulé Gold. Cette exposition dévoilera au grand public des clichés obsédants, hypnotiques, de cet enfer aujourd’hui fermé.
© Sebastião Salgado
Les événements de l'artiste
Exposition
Viva Latina !
« La première fois que je vis la mine de Serra Pelada, je restai sans voix. Devant moi s’ouvrait une immense fosse de presque deux cents mètres de diamètre pour une profondeur identique, où grouillaient des dizaines de milliers d’hommes à peine vêtus, dont la moitié montait de lourds sacs de terre sur de fragiles échelles en bois, les autres dévalant les pentes boueuses pour rejoindre le gouffre. Ils cherchaient de l’or. » Un spectacle dantesque que Sebastião Salgado découvre en ce mois de septembre 1986. Le photographe brésilien travaille à cette époque sur La Main de l’Homme, une grande fresque sur la fin de la révolution industrielle qui l’emmènera des aciéries d’Union soviétique aux plantations de la Réunion. Au-delà de la rudesse des conditions de vie du monde ouvrier ou paysan, il cherche à montrer la grandeur de l’Homme au travail. Il restera 35 jours dans cette mine à ciel ouvert où les conditions sont terribles et les accidents quotidiens. Il en ressort des images d’une effrayante beauté, celles de ces colonnes de fourmis humaines fouillant la terre à la recherche d’un filon, de ces amas de corps et de matière, ou encore des regards fous de ces malheureux, les pieds nus dans des ruisseaux d’immondices et de mercure. Plus de 30 ans plus tard, Salgado a revisité cette œuvre, éditant en 2019 un somptueux livre sobrement intitulé Gold. Cette exposition dévoilera au grand public des clichés obsédants, hypnotiques, de cet enfer aujourd’hui fermé.
Gold
Brésil - Né en 1944« La première fois que je vis la mine de Serra Pelada, je restai sans voix. Devant moi s’ouvrait une immense fosse de presque deux cents mètres de diamètre pour une profondeur identique, où grouillaient des dizaines de milliers d’hommes à peine vêtus, dont la moitié montait de lourds sacs de terre sur de fragiles échelles en bois, les autres dévalant les pentes boueuses pour rejoindre le gouffre. Ils cherchaient de l’or. » Un spectacle dantesque que Sebastião Salgado découvre en ce mois de septembre 1986. Le photographe brésilien travaille à cette époque sur La Main de l’Homme, une grande fresque sur la fin de la révolution industrielle qui l’emmènera des aciéries d’Union soviétique aux plantations de la Réunion. Au-delà de la rudesse des conditions de vie du monde ouvrier ou paysan, il cherche à montrer la grandeur de l’Homme au travail. Il restera 35 jours dans cette mine à ciel ouvert où les conditions sont terribles et les accidents quotidiens. Il en ressort des images d’une effrayante beauté, celles de ces colonnes de fourmis humaines fouillant la terre à la recherche d’un filon, de ces amas de corps et de matière, ou encore des regards fous de ces malheureux, les pieds nus dans des ruisseaux d’immondices et de mercure. Plus de 30 ans plus tard, Salgado a revisité cette œuvre, éditant en 2019 un somptueux livre sobrement intitulé Gold. Cette exposition dévoilera au grand public des clichés obsédants, hypnotiques, de cet enfer aujourd’hui fermé.