Imane Djamil, Florence Goupil et Brieuc Weulersse, lauréat·e·s de la 6e édition du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale.
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© Florence Goupil, Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses
© Brieuc Weulersse, Researth
© Imane Djamil, Atlantide KM 130
Depuis sa création en 2004, le Festival Photo La Gacilly s’engage auprès des photographes pour leur diffusion et leur rémunération et met l’environnement au coeur de sa programmation. Chaque année, plus de 300 000 personnes y découvrent les travaux photographiques d’artistes français et internationaux, au sein d’un festival gratuit et en plein air.
Témoins privilégiés des grands bouleversements sociétaux et environnementaux, les photographes développent notre représentation de l’environnement et motivent très souvent l’évolution de nos comportements par leurs sujets, leur approche et leur esthétique.
Pour cette édition 2021, le Prix s’affirme et s’affranchit de thématique annuelle pour mieux s’ancrer dans l’actualité et récompenser les « nouvelles écritures de la photographie environnementale ».
Imane Djamil, Florence Goupil, et Brieuc Weulersse, sont les 3 lauréat·e·s de la 6e édition du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale 2021 organisé par le Festival Photo La Gacilly en collaboration avec Fisheye et avec le soutien en production du laboratoire Agelia. Leurs 3 expositions seront présentées cet été dans le cadre de la 18e édition du Festival Photo La Gacilly.
© Florence Goupil
Florence Goupil, Shipibo-Konibo : les plantes guérisseuses
Née en 1990, franco-péruvienne
Dans cette série, Florence Goupil nous plonge au coeur de la communauté Shipibo-Konibo en Amazonie en proie à l’épidémie de la Covid-19. Son regard sensible et sa présence oubliée nous permettent d’entrer dans leurs intimités. Abandonnés des pouvoirs publics, les Shipibo-Konibo n’ont qu’une seule solution pour se sauver d’une disparition annoncée.
Brieuc Weulersse, Researth
Né en 1994, français
Dans une période de doute et d’effondrement annoncé, la recherche s’empare de notre avenir pour apporter réponses et solutions. Dans une approche documentaire renouvelée, Brieuc Weulersse franchit les portes de la recherche expérimentale et des universités.
Imane Djamil, Atlantide KM 130
Née en 1996, marocaine
Atlantide KM 130 est le deuxième volet de l’oeuvre d’Imane Djamil consacrée au littoral historique de la ville saharienne de Tarfaya. Imane Djamil réinvente l’approche documentaire en la travestissant au moyen de fictions et d’espace-temps polyptiques.
LES CANDIDATURES EN QUELQUES CHIFFRES
• 295 candidatures reçues
• 51 % de candidates femmes photographes
• 85 % candidataient pour la 1re fois au Prix depuis sa création en 2016
• 20 % des candidatures provenaient d’artistes étrangers ou binationaux
© Brieuc Weulersse
DOTATION ET JURY
Les trois photographes lauréat.e.s du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale 2021, Imane Djamil, Florence Goupil et Brieuc Weulersse, bénéficieront :
• d’un accompagnement pendant deux ans par le Festival Photo La Gacilly,
• d’une exposition personnelle produite et rémunérée présentée lors de la 18e édition du Festival Photo La Gacilly cet été 2021,
• d’un accompagnement sur l’intégration au marché de l’art par la Fisheye Gallery d’Arles,
• d’un abonnement d’un an au magazine Fisheye Magazine,
• d’une mise en avant régulière des projets initiés durant l’année sur le site du Festival Photo La Gacilly et de Fisheye,
• d’une exposition produite et rémunérée au Festival Photo La Gacilly-Baden en Autriche en 2022.
Le jury était composé de :
Stéphanie Retière-Secret, Directrice du Festival Photo La Gacilly
Cyril Drouhet, Commissaire d’exposition du Festival Photo La Gacilly, Rédacteur en chef photo du Figaro Magazine
Bastien Duval, Coordinateur du prix Nouvelles écritures pour la photographie environnementale
Éric Karsenty, Rédacteur en chef de Fisheye Magazine
Anaïs Viand, Rédactrice en chef de Fisheye Magazine – web
Jehan de Bujadoux, Directeur de la Fisheye Gallery
Tess Raimbeau, Iconographe à Libération
Aglaé Bory, Photographe
© Imane Djamil