Présentation
Équateur / 1893-1924
L’œil oublié des années 20
Il est l’un des plus importants photographes équatoriens. Pourtant, jusqu’à récemment, ses clichés n’avaient jamais été exhumés - la société conservatrice préférant que son œuvre disparaisse. Issu d’une famille aisée, Emmanuel Honorato Vázquez est rebelle, iconoclaste et anticlérical, bohême et épicurien. Mort prématurément, cet écrivain et photographe résolument moderne, aura marqué sans le savoir l’histoire de son pays. Grâce au travail acharné d’un archiviste, Patricio Tipan Lucero, et au concours du gouvernement de la municipalité de Quito, un livre rassemblant ses images a pu voir le jour en 2018. « La plus grande qualité du travail d’Honorato est sans aucun doute la profondeur de ses portraits, sa capacité à pénétrer la vie de ses modèles », écrit Pablo Corral Vega, photographe équatorien également exposé au Festival Photo La Gacilly. Pour la première fois en Europe, nous pourrons découvrir la force créatrice de cet immense artiste sur cette période historique au cours de laquelle l’Amérique latine s’éveille doucement au tourbillon de la modernité. Il nous montre une société stratifiée, complexe et profondément inégale, mais riche en traditions, en coutumes et en célébrations rituelles... dont certaines n’ont pas su résister à l’épreuve du temps.
L’œil oublié des années 20
Il est l’un des plus importants photographes équatoriens. Pourtant, jusqu’à récemment, ses clichés n’avaient jamais été exhumés - la société conservatrice préférant que son œuvre disparaisse. Issu d’une famille aisée, Emmanuel Honorato Vázquez est rebelle, iconoclaste et anticlérical, bohême et épicurien. Mort prématurément, cet écrivain et photographe résolument moderne, aura marqué sans le savoir l’histoire de son pays. Grâce au travail acharné d’un archiviste, Patricio Tipan Lucero, et au concours du gouvernement de la municipalité de Quito, un livre rassemblant ses images a pu voir le jour en 2018. « La plus grande qualité du travail d’Honorato est sans aucun doute la profondeur de ses portraits, sa capacité à pénétrer la vie de ses modèles », écrit Pablo Corral Vega, photographe équatorien également exposé au Festival Photo La Gacilly. Pour la première fois en Europe, nous pourrons découvrir la force créatrice de cet immense artiste sur cette période historique au cours de laquelle l’Amérique latine s’éveille doucement au tourbillon de la modernité. Il nous montre une société stratifiée, complexe et profondément inégale, mais riche en traditions, en coutumes et en célébrations rituelles... dont certaines n’ont pas su résister à l’épreuve du temps.
©Emmanuel Honorato Vázquez
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Viva Latina !
Il est l’un des plus importants photographes équatoriens. Pourtant, jusqu’à récemment, ses clichés n’avaient jamais été exhumés - la société conservatrice préférant que son œuvre disparaisse. Issu d’une famille aisée, Emmanuel Honorato Vázquez est rebelle, iconoclaste et anticlérical, bohême et épicurien. Mort prématurément, cet écrivain et photographe résolument moderne, aura marqué sans le savoir l’histoire de son pays. Grâce au travail acharné d’un archiviste, Patricio Tipan Lucero, et au concours du gouvernement de la municipalité de Quito, un livre rassemblant ses images a pu voir le jour en 2018. « La plus grande qualité du travail d’Honorato est sans aucun doute la profondeur de ses portraits, sa capacité à pénétrer la vie de ses modèles », écrit Pablo Corral Vega, photographe équatorien également exposé au Festival Photo La Gacilly. Pour la première fois en Europe, nous pourrons découvrir la force créatrice de cet immense artiste sur cette période historique au cours de laquelle l’Amérique latine s’éveille doucement au tourbillon de la modernité. Il nous montre une société stratifiée, complexe et profondément inégale, mais riche en traditions, en coutumes et en célébrations rituelles... dont certaines n’ont pas su résister à l’épreuve du temps.
L'oeil oublié des années 20
Équateur / 1893-1924Il est l’un des plus importants photographes équatoriens. Pourtant, jusqu’à récemment, ses clichés n’avaient jamais été exhumés - la société conservatrice préférant que son œuvre disparaisse. Issu d’une famille aisée, Emmanuel Honorato Vázquez est rebelle, iconoclaste et anticlérical, bohême et épicurien. Mort prématurément, cet écrivain et photographe résolument moderne, aura marqué sans le savoir l’histoire de son pays. Grâce au travail acharné d’un archiviste, Patricio Tipan Lucero, et au concours du gouvernement de la municipalité de Quito, un livre rassemblant ses images a pu voir le jour en 2018. « La plus grande qualité du travail d’Honorato est sans aucun doute la profondeur de ses portraits, sa capacité à pénétrer la vie de ses modèles », écrit Pablo Corral Vega, photographe équatorien également exposé au Festival Photo La Gacilly. Pour la première fois en Europe, nous pourrons découvrir la force créatrice de cet immense artiste sur cette période historique au cours de laquelle l’Amérique latine s’éveille doucement au tourbillon de la modernité. Il nous montre une société stratifiée, complexe et profondément inégale, mais riche en traditions, en coutumes et en célébrations rituelles... dont certaines n’ont pas su résister à l’épreuve du temps.