Présentation
ITALIE • NÉ EN 1985
LA TERRE DES MISÉRABLES
Comme l’arbre qui cache la forêt, cette histoire est celle d’une crise qui en dissimule une autre. En août 2017, les violences qui éclatent dans l’état de Rakhine, en Birmanie, forcent les Rohingyas (une minorité musulmane apatride et fortement persécutée par la junte birmane) à fuir vers le Bangladesh voisin. C’est l’une des crises humanitaires les plus fulgurantes de l’histoire : 655 000 réfugiés, dont la moitié sont des enfants, se déplacent en quelques semaines. Cinq ans plus tard, ce sont près d’un million de réfugiés qui sont massés dans des camps dans la région de Cox’s Bazar. Le photographe italien Gabriele Cecconi a voulu raconter les conséquences écologiques et environnementales de cette crise. Car au-delà de la détresse des réfugiés, de l’horreur des récits qu’ils rapportent de la Birmanie, leur arrivée massive et précipitée a eu des conséquences sur les ressources naturelles déjà limitées de leur terre d’accueil. En survivant dans des conditions difficiles, les Rohingyas ont enclenché malgré eux plusieurs problèmes : déforestation, augmentation des conflits avec une faune sauvage elle aussi en manque d’espace, tensions avec les Bangladais vivant également dans la précarité… Dans cette époque où la migration - qu’elle soit économique, climatique ou sociale – s’annonce comme l’enjeu majeur de notre siècle, le travail de Gabriele Cecconi est essentiel. Il nous permet de comprendre que les crises migratoires et le phénomène des réfugiés ne peuvent pas être traités de manière simpliste.
CHEMIN DES LIBELLULES
En partenariat avec la Fondation Yves Rocher. Exposition imprimée grâce au soutien et à l’expertise de CEWE.
© Gabriele Cecconi
Exposition
Comme l’arbre qui cache la forêt, cette histoire est celle d’une crise qui en dissimule une autre. En août 2017, les violences qui éclatent dans l’état de Rakhine, en Birmanie, forcent les Rohingyas (une minorité musulmane apatride et fortement persécutée par la junte birmane) à fuir vers le Bangladesh voisin. C’est l’une des crises humanitaires les plus fulgurantes de l’histoire : 655 000 réfugiés, dont la moitié sont des enfants, se déplacent en quelques semaines. Cinq ans plus tard, ce sont près d’un million de réfugiés qui sont massés dans des camps dans la région de Cox’s Bazar.
Le photographe italien Gabriele Cecconi a voulu raconter les conséquences écologiques et environnementales de cette crise. Car au-delà de la détresse des réfugiés, de l’horreur des récits qu’ils rapportent de la Birmanie, leur arrivée massive et précipitée a eu des conséquences sur les ressources naturelles déjà limitées de leur terre d’accueil. En survivant dans des conditions difficiles, les Rohingyas ont enclenché malgré eux plusieurs problèmes : déforestation, augmentation des conflits avec une faune sauvage elle aussi en manque d’espace, tensions avec les Bangladais vivant également dans la précarité…
Dans cette époque où la migration - qu’elle soit économique, climatique ou sociale – s’annonce comme l’enjeu majeur de notre siècle, le travail de Gabriele Cecconi est essentiel. Il nous permet de comprendre que les crises migratoires et le phénomène des réfugiés ne peuvent pas être traités de manière simpliste.
CHEMIN DES LIBELLULES