Présentation

Matthieu Ricard, né le 15 février 1946 à Aix-les-Bains, est Docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe. Il est le fils de la peintre française Yahne Le Toumelin et du philosophe, essayiste, journaliste et académicien Jean-François Revel (né Jean-François Ricard), et le neveu de Jacques-Yves Le Toumelin. Il réside actuellement au monastère de Shéchèn au Népal.
ll photographie depuis quarante ans les maîtres spirituels, la vie dans les monastères, l'art et les paysages du Bhoutan, du Tibet et du Népal et est l’auteur de plusieurs livres de photographies.
Depuis 2000, il fait partie du Mind and Life Institute, qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme, et il participe activement à des travaux de recherche qui étudient l'influence de l'entraînement de l'esprit à long terme sur le cerveau (Neurosciences contemplatives), qui se poursuivent aux universités de Madison-Wisconsin, Princeton, Berkeley aux États-Unis et à l'Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne. Matthieu Ricard est également un homme engagé pour la protection de la nature et des animaux et végétarien depuis plus de 40 ans.

A noter : les droits photographiques de Matthieu Ricard sont reversés dans leur intégralité à son association Karuna-Shechen.org
Matthieu Ricard Photo de profil
Matthieu Ricard - Un demi-siècle dans l'himalaya

Exposition

Matthieu Ricard - Un demi-siècle dans l'himalaya
Hymne à la terre
Un demi-siècle dans l'himalaya
Depuis près de cinquante ans, Matthieu Ricard partage le quotidien et l’intimité des moines tibétains. Ici, au bord du lac de Yiloung Lhatso , perché à 4 300 mètres d’altitude, dans le Tibet oriental.

Scientifique de formation, interprète du Dalaï-lama, Matthieu Ricard est sans nul doute le moine bouddhiste le plus célèbre de France. En 1967, il s’établit en Inde et n’a jamais cessé de photographier la majesté des sommets himalayens, les maîtres spirituels du bouddhisme tibétain et la nature sauvage du Royaume du Bhoutan. Il a bénéficié d’un accès privilégié à la vie intime des monastères, des communautés nomades, des lieux sacrés et des sites les plus reculés du Toit du Monde. Cette exposition retrace le parcours personnel d’un immense photographe, une vie dédiée à la sagesse, à la spiritualité, au peuple tibétain et à sa culture. À juste titre, Henri Cartier-Bresson disait de lui: «La vie spirituelle de Matthieu et son appareil photo ne font qu’un. De là jaillissent ces images, fugitives et éternelles ».