France
Sur l’île aux libellules, l’homme est partout et nulle part à la fois. Cette série aux paysages silencieux nous projette dans un monde frappé par les crises économiques, la violence et les catastrophes naturelles. Dans ces images sans ciel, où la nature reprend ses droits, l’humanité n’est plus. Ses dernières traces disparaissent petit à petit sous la végétation créant une atmosphère étrange, où la présence humaine semble de trop dans ces territoires sauvages. Entre bienveillance et menace, ces images montrent les séquelles d’un monde façonné par l’homme, dont le temps semble suspendu en attendant son retour. Préoccupé par la cause écologique, Julien Mauve s’interroge sur notre quête perpétuelle de conquête de nouveaux espaces et d’exploitation de notre environnement. Habitué à la fiction, le photographe nous propose ici un imaginaire à la fois poétique et post-apocalyptique. Et si, face à l’urgence environnementale actuelle, l’humanité échouait ?
L’île aux libellules
Julien Mauve - L’île aux libellulesSur l’île aux libellules, l’homme est partout et nulle part à la fois. Cette série aux paysages silencieux nous projette dans un monde frappé par les crises économiques, la violence et les catastrophes naturelles. Dans ces images sans ciel, où la nature reprend ses droits, l’humanité n’est plus. Ses dernières traces disparaissent petit à petit sous la végétation créant une atmosphère étrange, où la présence humaine semble de trop dans ces territoires sauvages. Entre bienveillance et menace, ces images montrent les séquelles d’un monde façonné par l’homme, dont le temps semble suspendu en attendant son retour. Préoccupé par la cause écologique, Julien Mauve s’interroge sur notre quête perpétuelle de conquête de nouveaux espaces et d’exploitation de notre environnement. Habitué à la fiction, le photographe nous propose ici un imaginaire à la fois poétique et post-apocalyptique. Et si, face à l’urgence environnementale actuelle, l’humanité échouait ?
France
La survie, ou l’effondrement ?
« À l’heure où l’humanité semble repousser sans cesse les frontières qui la séparent d’un désastre environnemental majeur, la question paraît légitime. Dans Burning, l’eau a disparu, et il est déjà trop tard. Entre réel et imaginaire, la série invite à cheminer à travers les vestiges d’un monde qui brûle, et dans lequel l’homme se confronte à sa propre disparition. Dans cette dystopie, fragments, traces et souvenirs tissent la trame d’un récit intime et questionnent la relation que nous entretenons avec notre planète - sur laquelle tout est encore possible. » C’est lors d’une itinérance en Californie que la série Burning naît dans l’esprit de Marine Lécuyer. Dans l’immensité des paysages arides de l’ouest américain, alors que certains habitants n’y ont pas accès, l’eau devient véritablement une question de survie. C’est d’ailleurs l’un des premiers conseils pour traverser ces régions : prévoir de l’essence et de l’eau. Dans Burning, la photographe imagine un monde où l’eau aurait disparu, confrontant le spectateur face à ses propres choix pour le futur et confortant le potentiel de la fiction, pour la photographie contemporaine, dans l’expression d’un discours environnemental engagé.
Burning
Marine Lécuyer - BurningLa survie, ou l’effondrement ?
« À l’heure où l’humanité semble repousser sans cesse les frontières qui la séparent d’un désastre environnemental majeur, la question paraît légitime. Dans Burning, l’eau a disparu, et il est déjà trop tard. Entre réel et imaginaire, la série invite à cheminer à travers les vestiges d’un monde qui brûle, et dans lequel l’homme se confronte à sa propre disparition. Dans cette dystopie, fragments, traces et souvenirs tissent la trame d’un récit intime et questionnent la relation que nous entretenons avec notre planète - sur laquelle tout est encore possible. » C’est lors d’une itinérance en Californie que la série Burning naît dans l’esprit de Marine Lécuyer. Dans l’immensité des paysages arides de l’ouest américain, alors que certains habitants n’y ont pas accès, l’eau devient véritablement une question de survie. C’est d’ailleurs l’un des premiers conseils pour traverser ces régions : prévoir de l’essence et de l’eau. Dans Burning, la photographe imagine un monde où l’eau aurait disparu, confrontant le spectateur face à ses propres choix pour le futur et confortant le potentiel de la fiction, pour la photographie contemporaine, dans l’expression d’un discours environnemental engagé.
France
Située sur la côte ouest de l’Ecosse, Eigg est une petite île des Hébrides intérieures dont les habitants se sont rendus célèbres il y a 20 ans en lançant une initiative peu commune : racheter leur île pour y développer un modèle d’autogestion citoyenne dans le respect total de leur environnement. En 2008, les habitants réalisent une première mondiale en développant leur propre réseau de production énergétique. Aujourd’hui, les jeunes reviennent pour y vivre et la communauté grandit, s’ouvrant à ceux qui souhaitent s’installer le long de la seule route de l’île et s’impliquer dans la vie locale et la concertation citoyenne qui guide cette vie en société. On y trouve une brasserie, des équipements touristiques, de la vannerie, des festivals de musique, des résidences artistiques, un traiteur bio… de nombreuses initiatives portées par les insulaires qui célèbrent ensemble leurs 20 années d’autogestion. Au travers de ce documentaire, Charles Delcourt soulève un enjeu majeur du discours environnemental : la capacité à se projeter dans un autre futur, à raconter ces alternatives possibles et à réinventer ensemble le monde de demain.
Isle of Eigg
Charles Delcourt - Isle of Eigg Située sur la côte ouest de l’Ecosse, Eigg est une petite île des Hébrides intérieures dont les habitants se sont rendus célèbres il y a 20 ans en lançant une initiative peu commune : racheter leur île pour y développer un modèle d’autogestion citoyenne dans le respect total de leur environnement. En 2008, les habitants réalisent une première mondiale en développant leur propre réseau de production énergétique. Aujourd’hui, les jeunes reviennent pour y vivre et la communauté grandit, s’ouvrant à ceux qui souhaitent s’installer le long de la seule route de l’île et s’impliquer dans la vie locale et la concertation citoyenne qui guide cette vie en société. On y trouve une brasserie, des équipements touristiques, de la vannerie, des festivals de musique, des résidences artistiques, un traiteur bio… de nombreuses initiatives portées par les insulaires qui célèbrent ensemble leurs 20 années d’autogestion. Au travers de ce documentaire, Charles Delcourt soulève un enjeu majeur du discours environnemental : la capacité à se projeter dans un autre futur, à raconter ces alternatives possibles et à réinventer ensemble le monde de demain.