France
La nature a besoin d’espace, la nature a besoin de temps, pour s’épanouir, pour se regénérer, pour s’établir durablement. Les réserves naturelles sont des refuges de biodiversité, créés en France par les pouvoirs publics pour protéger et surveiller une faune et une flore malmenées sous l’effet de l’urbanisation, de la fragmentation des terres ou de la disparition pure et simple des écosystèmes. Le département du Morbihan compte officiellement cinq réserves naturelles sur son sol, cinq sanctuaires, cinq pépites de la nature que nous avons entrepris d’arpenter, d’observer, d’étudier avec le soutien du Conseil départemental. Naturaliste de formation, vivant aux abords du Golfe du Morbihan, Emmanuel Berthier est un amoureux des espaces sensoriels où l’Homme n’est jamais qu’un invité éphémère. Dans les brumes hivernales jusqu’aux premières floraisons printanières, il a pris le temps d’observer cette nature préservée ; il s’est rendu dans les landes de Monteneuf, sur les étangs du Loc’h à Guidel, dans les marais de Séné, sur l’île de Groix, mais également autour du lac de Guerlédan, entre landes et forêts. Il a photographié la vie, sauvage et fragile, d’une Bretagne soucieuse de son avenir.
Commande photographique réalisée avec le soutien du Conseil départemental du Morbihan.
Les sanctuaires du Morbihan
France - Né en 1978La nature a besoin d’espace, la nature a besoin de temps, pour s’épanouir, pour se regénérer, pour s’établir durablement. Les réserves naturelles sont des refuges de biodiversité, créés en France par les pouvoirs publics pour protéger et surveiller une faune et une flore malmenées sous l’effet de l’urbanisation, de la fragmentation des terres ou de la disparition pure et simple des écosystèmes. Le département du Morbihan compte officiellement cinq réserves naturelles sur son sol, cinq sanctuaires, cinq pépites de la nature que nous avons entrepris d’arpenter, d’observer, d’étudier avec le soutien du Conseil départemental. Naturaliste de formation, vivant aux abords du Golfe du Morbihan, Emmanuel Berthier est un amoureux des espaces sensoriels où l’Homme n’est jamais qu’un invité éphémère. Dans les brumes hivernales jusqu’aux premières floraisons printanières, il a pris le temps d’observer cette nature préservée ; il s’est rendu dans les landes de Monteneuf, sur les étangs du Loc’h à Guidel, dans les marais de Séné, sur l’île de Groix, mais également autour du lac de Guerlédan, entre landes et forêts. Il a photographié la vie, sauvage et fragile, d’une Bretagne soucieuse de son avenir.
Commande photographique réalisée avec le soutien du Conseil départemental du Morbihan.
États-Unis
Dans la culture Maya, les apiculteurs pensent que les abeilles sont un cadeau du dieu Ah Muzen Cab et agissent comme un lien vers le monde des esprits. Pendant des siècles, ces insectes ont fait de la péninsule du Yucatán la première région productrice de miel au monde. En 2011, le gouvernement mexicain a commencé à offrir des subventions pour permettre aux fermiers d’utiliser des OGM afin d'augmenter la production de soja. En conséquence, depuis plusieurs années, les ruches disparaissent ou sont contaminées par les pesticides utilisés à foison par certains agriculteurs, principalement des familles mennonites, ces chrétiens anabaptistes pourtant réfractaires au progrès technologique. Deux mondes s’opposent dans deux conceptions de la tradition et de la ruralité. Déjà primée par un World Press Photo pour ce travail au long cours qu’elle a débuté en 2016, la photographe américaine Nadia Shira Cohen raconte l’une de ces histoires où la course au profit et à la surexploitation des sols déclenche une chute de dominos qui, inéluctablement, entraîne des conséquences irréversibles sur la faune, la flore et l’écosystème tout entier.
Nadia Shira Cohen est la lauréate 2019 du Prix Photo Fondation Yves Rocher en partenariat avec Visa pour l’Image. Une bourse de 8 000 euros lui a été remise pour la réalisation de son travail God’s Honey, présenté pour la première fois dans sa totalité à La Gacilly.
En partenariat avec la Fondation Yves Rocher.
Le miel des Dieux
États-Unis - Née en 1977Dans la culture Maya, les apiculteurs pensent que les abeilles sont un cadeau du dieu Ah Muzen Cab et agissent comme un lien vers le monde des esprits. Pendant des siècles, ces insectes ont fait de la péninsule du Yucatán la première région productrice de miel au monde. En 2011, le gouvernement mexicain a commencé à offrir des subventions pour permettre aux fermiers d’utiliser des OGM afin d'augmenter la production de soja. En conséquence, depuis plusieurs années, les ruches disparaissent ou sont contaminées par les pesticides utilisés à foison par certains agriculteurs, principalement des familles mennonites, ces chrétiens anabaptistes pourtant réfractaires au progrès technologique. Deux mondes s’opposent dans deux conceptions de la tradition et de la ruralité. Déjà primée par un World Press Photo pour ce travail au long cours qu’elle a débuté en 2016, la photographe américaine Nadia Shira Cohen raconte l’une de ces histoires où la course au profit et à la surexploitation des sols déclenche une chute de dominos qui, inéluctablement, entraîne des conséquences irréversibles sur la faune, la flore et l’écosystème tout entier.
Nadia Shira Cohen est la lauréate 2019 du Prix Photo Fondation Yves Rocher en partenariat avec Visa pour l’Image. Une bourse de 8 000 euros lui a été remise pour la réalisation de son travail God’s Honey, présenté pour la première fois dans sa totalité à La Gacilly.
En partenariat avec la Fondation Yves Rocher.
France
En 2020, nous en savons plus sur la planète Mars que sur les abysses de notre propre planète. 72% de la surface de la Terre est recouverte d’eau et, sous l’écume des vagues de nos mers, réside 95% de l’espace vital de notre monde. L’océan et ses grandes profondeurs : la véritable dernière frontière à explorer. Dernière zone blanche sur nos cartes ; ultimes réservoirs d’une biodiversité encore inconnue. Cet univers mystérieux a séduit le photographe français Greg Lecoeur, dès son plus jeune âge. Originaire de Nice, il a grandi face à la Méditerranée et n’a eu de cesse d’explorer les beautés de notre environnement marin et d’inciter à la protection de ce fragile écosystème. Photographe de l’année du magazine National Geographic et du Museum National d’Histoire Naturelle en 2016, il s’est aujourd’hui imposé aux côtés de Brian Skerry, David Doubilet et Paul Nicklen comme l’un des spécialistes de la photographie sous-marine. Cette exposition retrace les plus grands clichés de sa prestigieuse carrière dans une photographie qui, au plus près des animaux, révolutionne le genre.
Voyage au centre de la mer
France - Né en 1977En 2020, nous en savons plus sur la planète Mars que sur les abysses de notre propre planète. 72% de la surface de la Terre est recouverte d’eau et, sous l’écume des vagues de nos mers, réside 95% de l’espace vital de notre monde. L’océan et ses grandes profondeurs : la véritable dernière frontière à explorer. Dernière zone blanche sur nos cartes ; ultimes réservoirs d’une biodiversité encore inconnue. Cet univers mystérieux a séduit le photographe français Greg Lecoeur, dès son plus jeune âge. Originaire de Nice, il a grandi face à la Méditerranée et n’a eu de cesse d’explorer les beautés de notre environnement marin et d’inciter à la protection de ce fragile écosystème. Photographe de l’année du magazine National Geographic et du Museum National d’Histoire Naturelle en 2016, il s’est aujourd’hui imposé aux côtés de Brian Skerry, David Doubilet et Paul Nicklen comme l’un des spécialistes de la photographie sous-marine. Cette exposition retrace les plus grands clichés de sa prestigieuse carrière dans une photographie qui, au plus près des animaux, révolutionne le genre.