Terres de sables
La plus vaste province d’Iran, Sistan-et-Balouchistan, est située au sud-est du pays. Limitrophe avec le Pakistan et l’Afghanistan, elle était considérée dans le passé comme un grenier à céréales et est mentionnée dans les textes historiques comme une région verdoyante, avec une abondance en eau et une terre riche et fertile nourrissant une civilisation remontant à 5 000 ans. Aujourd’hui, elle est l’une des zones les plus sèches du pays à cause de bouleversements climatiques sans commune mesure. 30 % de la population a quitté le Sistan-et-Balouchistan pour fuir le chômage et le désespoir que cette pénurie d’eau a entraîné.
Cette sécheresse représente un problème écologique, économique et social majeur en Iran. Elle a longtemps été l’un des objets du travail d’Hashem Shakeri. Photographe iranien vivant en Allemagne, ce jeune photojournaliste de 34 ans a déjà une carrière auréolée des prix les plus prestigieux comme la bourse Ian Parry, le prix Lucas Dolega, le prix UNICEF de la photo de l’année et la bourse Getty Images. Ses clichés sur l’effet de la pandémie et du confinement en Iran ont été mondialement salués et publiés dans le très prestigieux magazine The New Yorker.
Ses images de la sécheresse se remarquent par leur chromie particulière, leur composition millimétrée et des cadrages précis qui donnent à voir des scènes et des paysages presque lunaires. Autre série présentée : son travail autour des nouvelles villes satellites érigées et surgissant du désert pour héberger les Iraniens contraints de quitter Téhéran en raison de la flambée du prix des terrains et des conditions de vie de plus en plus difficiles.
La plus vaste province d’Iran, Sistan-et-Balouchistan, est située au sud-est du pays. Limitrophe avec le Pakistan et l’Afghanistan, elle était considérée dans le passé comme un grenier à céréales et est mentionnée dans les textes historiques comme une région verdoyante, avec une abondance en eau et une terre riche et fertile nourrissant une civilisation remontant à 5 000 ans. Aujourd’hui, elle est l’une des zones les plus sèches du pays à cause de bouleversements climatiques sans commune mesure. 30 % de la population a quitté le Sistan-et-Balouchistan pour fuir le chômage et le désespoir que cette pénurie d’eau a entraîné.
Cette sécheresse représente un problème écologique, économique et social majeur en Iran. Elle a longtemps été l’un des objets du travail d’Hashem Shakeri. Photographe iranien vivant en Allemagne, ce jeune photojournaliste de 34 ans a déjà une carrière auréolée des prix les plus prestigieux comme la bourse Ian Parry, le prix Lucas Dolega, le prix UNICEF de la photo de l’année et la bourse Getty Images. Ses clichés sur l’effet de la pandémie et du confinement en Iran ont été mondialement salués et publiés dans le très prestigieux magazine The New Yorker.
Ses images de la sécheresse se remarquent par leur chromie particulière, leur composition millimétrée et des cadrages précis qui donnent à voir des scènes et des paysages presque lunaires. Autre série présentée : son travail autour des nouvelles villes satellites érigées et surgissant du désert pour héberger les Iraniens contraints de quitter Téhéran en raison de la flambée du prix des terrains et des conditions de vie de plus en plus difficiles.
JARDIN DES MARAIS
Exposition réalisée en collaboration avec la Silk Road Gallery à Téhéran.