Mais ce caméléon de la photographie sait aussi brouiller les pistes, en s’imposant comme un artiste de l’abstraction, travaillant sur les éléments et la nature, maniant l’utilisation de la couleur jusqu’à la perfection. Deux séries d’Ebrahim Noroozi sont présentées à La Gacilly, dans un style photographique semblant tout droit sorti d’un rêve éveillé sur les méfaits du réchauffement climatique : l’une nous emmène au lac d’Ourmia, l’un des plus grands lacs salés au monde qui risque de bientôt disparaitre et dont les eaux, à l’arrivée de l’été, deviennent empourprées en raison des algues et des bactéries. Dans un second chapitre, le photographe s’intéresse à la relation entre les hommes et les ressources en eau de son pays : un tiers de l’Iran est recouvert de déserts et les sécheresses y sont de plus en plus fréquentes, entrainant d’importantes pénuries en eau.
Un coup d’oeil aux photos qui ont permis à Ebrahim Noroozi de remporter plusieurs prix au World Press Photo suffit pour comprendre l’incroyable polyvalence de ce photographe iranien, à la fois journaliste confirmé, grand défenseur de la cause environnementale, mais aussi plasticien à l’oeil novateur. Jouissant d’une immense renommée internationale, son travail, entre son Iran natal, l’Inde ou encore l’Afghanistan, s’est retrouvé imprimé sur les pages des plus prestigieux magazines comme le New York Times, le Time ou le Washington Post : dans une série, il documente l’effrayante histoire d’une mère et de sa fille, toutes deux attaquées à l’acide par leur mari et père. Dans une autre, il pose un regard sans complaisance sur son pays, dénonçant la peine de mort par pendaison.
Mais ce caméléon de la photographie sait aussi brouiller les pistes, en s’imposant comme un artiste de l’abstraction, travaillant sur les éléments et la nature, maniant l’utilisation de la couleur jusqu’à la perfection. Deux séries d’Ebrahim Noroozi sont présentées à La Gacilly, dans un style photographique semblant tout droit sorti d’un rêve éveillé sur les méfaits du réchauffement climatique : l’une nous emmène au lac d’Ourmia, l’un des plus grands lacs salés au monde qui risque de bientôt disparaitre et dont les eaux, à l’arrivée de l’été, deviennent empourprées en raison des algues et des bactéries. Dans un second chapitre, le photographe s’intéresse à la relation entre les hommes et les ressources en eau de son pays : un tiers de l’Iran est recouvert de déserts et les sécheresses y sont de plus en plus fréquentes, entrainant d’importantes pénuries en eau.
JARDIN DES MARAIS