Présentation
Brésil - Née en 1980
La Ruée vers l'or vert
L’été dernier, les images de l’Amazonie ravagée par des feux gigantesques ont défrayé la chronique et ému le monde entier durant de longues semaines. Photojournaliste, Carolina Arantes, née au Brésil et résidant en France, ne pouvait rester indifférente au drame qui se jouait dans son propre pays. La photographe a choisi de se rendre plusieurs semaines à Altamira, au cœur de l’État du Parà, épicentre de ces incendies où la forêt amazonienne est la victime de ses richesses si convoitées. Depuis quelques années, de grandes entreprises et des fermiers très puissants s’accaparent ses ressources au mépris de l’environnement et des communautés indigènes. L’élection de Bolsonaro à la présidence n’a fait qu’envenimer la situation : au Brésil, en un an, la déforestation a doublé, ravageant 10 000 km2 de terres. Altamira est la ville de toutes les démesures, une sorte de nouveau Far West attirant tous les aventuriers depuis la construction du méga-barrage de Belo Monte qui a englouti 50 000 hectares de forêt primaire. Carolina Arantes nous livre le spectacle désolant d’un paradis sacrifié. Ses images sans artifice sont au plus près des arbres abimés par les flammes, des chercheurs d’or, des paysans avides de nouveaux pâturages pour des troupeaux de bovins toujours plus nombreux, mais aussi des Indiens spoliés de leurs terres.
La Ruée vers l'or vert
L’été dernier, les images de l’Amazonie ravagée par des feux gigantesques ont défrayé la chronique et ému le monde entier durant de longues semaines. Photojournaliste, Carolina Arantes, née au Brésil et résidant en France, ne pouvait rester indifférente au drame qui se jouait dans son propre pays. La photographe a choisi de se rendre plusieurs semaines à Altamira, au cœur de l’État du Parà, épicentre de ces incendies où la forêt amazonienne est la victime de ses richesses si convoitées. Depuis quelques années, de grandes entreprises et des fermiers très puissants s’accaparent ses ressources au mépris de l’environnement et des communautés indigènes. L’élection de Bolsonaro à la présidence n’a fait qu’envenimer la situation : au Brésil, en un an, la déforestation a doublé, ravageant 10 000 km2 de terres. Altamira est la ville de toutes les démesures, une sorte de nouveau Far West attirant tous les aventuriers depuis la construction du méga-barrage de Belo Monte qui a englouti 50 000 hectares de forêt primaire. Carolina Arantes nous livre le spectacle désolant d’un paradis sacrifié. Ses images sans artifice sont au plus près des arbres abimés par les flammes, des chercheurs d’or, des paysans avides de nouveaux pâturages pour des troupeaux de bovins toujours plus nombreux, mais aussi des Indiens spoliés de leurs terres.
© Carolina Arantes / MAPS Distribution
Exposition
Viva Latina !
L’été dernier, les images de l’Amazonie ravagée par des feux gigantesques ont défrayé la chronique et ému le monde entier durant de longues semaines. Photojournaliste, Carolina Arantes, née au Brésil et résidant en France, ne pouvait rester indifférente au drame qui se jouait dans son propre pays. La photographe a choisi de se rendre plusieurs semaines à Altamira, au cœur de l’État du Parà, épicentre de ces incendies où la forêt amazonienne est la victime de ses richesses si convoitées. Depuis quelques années, de grandes entreprises et des fermiers très puissants s’accaparent ses ressources au mépris de l’environnement et des communautés indigènes. L’élection de Bolsonaro à la présidence n’a fait qu’envenimer la situation : au Brésil, en un an, la déforestation a doublé, ravageant 10 000 km2 de terres. Altamira est la ville de toutes les démesures, une sorte de nouveau Far West attirant tous les aventuriers depuis la construction du méga-barrage de Belo Monte qui a englouti 50 000 hectares de forêt primaire. Carolina Arantes nous livre le spectacle désolant d’un paradis sacrifié. Ses images sans artifice sont au plus près des arbres abimés par les flammes, des chercheurs d’or, des paysans avides de nouveaux pâturages pour des troupeaux de bovins toujours plus nombreux, mais aussi des Indiens spoliés de leurs terres.
La Ruée vers l'or vert
Brésil - Née en 1980L’été dernier, les images de l’Amazonie ravagée par des feux gigantesques ont défrayé la chronique et ému le monde entier durant de longues semaines. Photojournaliste, Carolina Arantes, née au Brésil et résidant en France, ne pouvait rester indifférente au drame qui se jouait dans son propre pays. La photographe a choisi de se rendre plusieurs semaines à Altamira, au cœur de l’État du Parà, épicentre de ces incendies où la forêt amazonienne est la victime de ses richesses si convoitées. Depuis quelques années, de grandes entreprises et des fermiers très puissants s’accaparent ses ressources au mépris de l’environnement et des communautés indigènes. L’élection de Bolsonaro à la présidence n’a fait qu’envenimer la situation : au Brésil, en un an, la déforestation a doublé, ravageant 10 000 km2 de terres. Altamira est la ville de toutes les démesures, une sorte de nouveau Far West attirant tous les aventuriers depuis la construction du méga-barrage de Belo Monte qui a englouti 50 000 hectares de forêt primaire. Carolina Arantes nous livre le spectacle désolant d’un paradis sacrifié. Ses images sans artifice sont au plus près des arbres abimés par les flammes, des chercheurs d’or, des paysans avides de nouveaux pâturages pour des troupeaux de bovins toujours plus nombreux, mais aussi des Indiens spoliés de leurs terres.