Description
Chloé Azzopardi est une photographe française vivant et travaillant entre Paris et le massif montagneux catalan Montserrat. Elle privilégie les travaux au long-court, s’intéressant à la santé mentale, à l’éthologie et à la construction d’un futur imaginaire dépassant notre ère actuelle. Dans cette série, la photographe développe une fable futuriste et métaphorique questionnant la relation de l’humain à l’animal. Pendant longtemps, la philosophie occidentale a distingué les espèces, la nature et la culture, au point de nous séparer du reste du vivant et d’oublier toute l’interdépendance de la nature. Une pensée qui va pourtant à l’encontre des grands principes scientifiques sur l’équilibre fragile de notre environnement et de la réalité de nos origines : nous sommes par exemple plus proches du chimpanzé avec qui nous partageons environ 98 % de notre ADN, qu’il ne l’est lui-même du gorille. Dans cet écosystème fantasmé, de nouvelles relations interespèces peuvent être imaginées, formant une communauté préservée du prisme de l’utilité ou de la servitude. Une fiction intimiste qui nous éclaire sur la possibilité d’une (r)évolution de notre conception du vivant.
Description (formaté)
Chloé Azzopardi est une photographe française vivant et travaillant entre Paris et le massif montagneux catalan Montserrat. Elle privilégie les travaux au long-court, s’intéressant à la santé mentale, à l’éthologie et à la construction d’un futur imaginaire dépassant notre ère actuelle. Dans cette série, la photographe développe une fable futuriste et métaphorique questionnant la relation de l’humain à l’animal. Pendant longtemps, la philosophie occidentale a distingué les espèces, la nature et la culture, au point de nous séparer du reste du vivant et d’oublier toute l’interdépendance de la nature. Une pensée qui va pourtant à l’encontre des grands principes scientifiques sur l’équilibre fragile de notre environnement et de la réalité de nos origines : nous sommes par exemple plus proches du chimpanzé avec qui nous partageons environ 98 % de notre ADN, qu’il ne l’est lui-même du gorille. Dans cet écosystème fantasmé, de nouvelles relations interespèces peuvent être imaginées, formant une communauté préservée du prisme de l’utilité ou de la servitude. Une fiction intimiste qui nous éclaire sur la possibilité d’une (r)évolution de notre conception du vivant.
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