Presentation
Depuis 2001, Matthieu Bernard-Reymond a pu exposer dans le monde entier. Son œuvre photographique peut être considérée comme poétique. En 2010, il réalise un travail remarquable autour du développement urbain de la ville de Phnom Penh, pour le festival de la capitale cambodgienne.
Ces images sont produites à partir de plusieurs prises de vues.
Je m’intéresse au comportement humain dans l’espace, et à la trace qu’il y laisse. Clonés, juxtaposés avec eux mêmes selon leurs déplacements successifs, les personnages nesont plus que des passagers interchangeables, des éléments ambigus d’un décor dont la nature est ainsi étrangement déplacée.C’est le mélange entre les postures d’ethnologue et de metteur en scène que ce travail exige qui me pousse aujourd’hui à le continuer.
Dans mes images, il est question de paysage, d’environnement, et de la manière dont nous tentons d’exister dans un monde en perpétuel changement.
Tout va si vite. Nous voyageons vite, nous construisons vite, nous vivons vite... un lien étrange fait de vitesse et d’illusion nous relie au monde. J’essaye de montrer cela dans mes images. Lorsque des personnages s’y trouvent, ils sont présentés comme des visiteurs et non comme des habitants. Ce sont des figures temporaires.
Photographier, c’est exposer le paradoxe de l’image qui ressemble aujourd’hui au paradoxe de notre propre existence : un perpétuel aller-retour entre l’imaginaire et le réel, une tentative à la fois indispensable et perdue d’avance pour savoir où nous sommes.
Ces images sont produites à partir de plusieurs prises de vues.
Je m’intéresse au comportement humain dans l’espace, et à la trace qu’il y laisse. Clonés, juxtaposés avec eux mêmes selon leurs déplacements successifs, les personnages nesont plus que des passagers interchangeables, des éléments ambigus d’un décor dont la nature est ainsi étrangement déplacée.C’est le mélange entre les postures d’ethnologue et de metteur en scène que ce travail exige qui me pousse aujourd’hui à le continuer.
Dans mes images, il est question de paysage, d’environnement, et de la manière dont nous tentons d’exister dans un monde en perpétuel changement.
Tout va si vite. Nous voyageons vite, nous construisons vite, nous vivons vite... un lien étrange fait de vitesse et d’illusion nous relie au monde. J’essaye de montrer cela dans mes images. Lorsque des personnages s’y trouvent, ils sont présentés comme des visiteurs et non comme des habitants. Ce sont des figures temporaires.
Photographier, c’est exposer le paradoxe de l’image qui ressemble aujourd’hui au paradoxe de notre propre existence : un perpétuel aller-retour entre l’imaginaire et le réel, une tentative à la fois indispensable et perdue d’avance pour savoir où nous sommes.