Presentation
Avant d’être photographe, Nils Udo est avant tout un artiste. Plasticien de formation, souvent associé au mouvement Land-Art, Nils Udo se met à la photographie dans les années 1970 et oriente sa recherche autour de la nature. Son travail était exposé en 2012 au musée de la Poste à Paris.
Nils-Udo a suspendu son activité de peintre au début des années 70 pour se consacrer à la réalisation d’installations végétales. Ce travail, né du désir de renouer avec les espaces naturels, cadre de son enfance en Allemagne, l’a conduit à la photographie. S’inscrivant dans le mouvement auquel, aux États-Unis, on donna le nom d’Environment Art, les travaux de Nils-Udo prennent naissance au début des années 70 (tout comme ceux de Robert Smithson, Michael Heizer, Jan Dibbets,...) et ont pour point commun les expériences faites par des plasticiens dans la nature et le paysage. À la différence du Land Art auquel pourtant son travail s’apparente, l’oeuvre de Nils-Udo se préoccupe de toute la nature qui entoure l’oeuvre, de cette nature vivante qui se développe et qui meurt au rythme des saisons. Au début des années 80, Nils-Udo a commencé à installer des éléments végétaux. Ce qui était une plantation durable a fait place à une mise en scène dont l’apparence éphémère demeure visible seulement quelques heures ou même quelques minutes. Si ses premiers travaux photographiques avaient pour but de saisir un état à un moment donné d’une installation végétale en croissance, le document photographique est devenu photographie. La perfection technique de son travail n’est pas due à quelque intervention que ce soit puisqu’il n’utilise jamais de sources de lumière artificielle ni de corrections numériques. L’installation s’adapte à la photo en dépendant de la profondeur de champ ou du format que permet l’appareil. Le photographe est alors amené à repenser et à réinventer le médium et son utilisation. Nils-Udo n’a jamais créé d’image sans intervenir lui-même dans le milieu naturel qui lui fournit l’outil, les matériaux, l’arrière-plan, le support. Mais chaque oeuvre est déterminée par une sculpture, un événement pictural, un graphisme minutieux, un environnement.
Nils-Udo a suspendu son activité de peintre au début des années 70 pour se consacrer à la réalisation d’installations végétales. Ce travail, né du désir de renouer avec les espaces naturels, cadre de son enfance en Allemagne, l’a conduit à la photographie. S’inscrivant dans le mouvement auquel, aux États-Unis, on donna le nom d’Environment Art, les travaux de Nils-Udo prennent naissance au début des années 70 (tout comme ceux de Robert Smithson, Michael Heizer, Jan Dibbets,...) et ont pour point commun les expériences faites par des plasticiens dans la nature et le paysage. À la différence du Land Art auquel pourtant son travail s’apparente, l’oeuvre de Nils-Udo se préoccupe de toute la nature qui entoure l’oeuvre, de cette nature vivante qui se développe et qui meurt au rythme des saisons. Au début des années 80, Nils-Udo a commencé à installer des éléments végétaux. Ce qui était une plantation durable a fait place à une mise en scène dont l’apparence éphémère demeure visible seulement quelques heures ou même quelques minutes. Si ses premiers travaux photographiques avaient pour but de saisir un état à un moment donné d’une installation végétale en croissance, le document photographique est devenu photographie. La perfection technique de son travail n’est pas due à quelque intervention que ce soit puisqu’il n’utilise jamais de sources de lumière artificielle ni de corrections numériques. L’installation s’adapte à la photo en dépendant de la profondeur de champ ou du format que permet l’appareil. Le photographe est alors amené à repenser et à réinventer le médium et son utilisation. Nils-Udo n’a jamais créé d’image sans intervenir lui-même dans le milieu naturel qui lui fournit l’outil, les matériaux, l’arrière-plan, le support. Mais chaque oeuvre est déterminée par une sculpture, un événement pictural, un graphisme minutieux, un environnement.