Presentation
Guy Hersant exerce la photographie de portrait et de reportage pendant 15 ans. En 1979, il cofonde le collectif Sellit et crée, en 1982, les Rencontres de la photographie en Bretagne. Il expose régulièrement son travail partout en France et participe à des ateliers dans des collèges et lycées.
...Dans l’âme, Guy Hersant est un artisan. Avec tout ce que cela comporte de sens du détail, de soin apporté à la réalisation, d’attention envers les techniques qui pourraient contribuer à telle ou telle amélioration de l’œuvre. Il n’a pas le bluff de croire au coup de génie, il a plutôt le souci de la touche finale, et même de la manière dont ses photographies sont perçues par ceux qui y figurent. Ses portraits ne sont nullement flatteurs ; mais ce ne sont pas non plus de ces séances de pose au-delà desquelles on sent bien que le photographe a voulu inscrire au scalpel la projection de son ego au détriment des malheureux modèles !
... Guy Hersant a réalisé ces portraits de groupe en y mettant à la fois sa propre histoire, celle d’une partie de la photographie, et celle naturellement de ces hommes et femmes qui ont posé pour lui. Ces trois histoires d’hommes se rejoignent dans cette série de portraits très cohérents, et c’est probablement à cette conjonction discrète mais forte que ces images doivent une large part de leur tranquille force de conviction. Car ce côté que j’appelais “artisan”, il se voit aussi au sens très spécial des relations “horizontales et verticales” que Guy Hersant sait faire tout naturellement émerger chez ses modèles. Ces hommes et femmes qui posent (qui acceptent de “déposer” l’image de ce qu’ils sont) les uns à côté des autres, il faut plus de finesse qu’il n’y paraît pour les disposer (et non les placer ; ce n’est pas pareil !)
... Grâce au rôle subtil du photographe, le groupe n’est plus ce en quoi se dissolvent les personnes, plutôt ce qui les assemble, les rend complémentaires les unes des autres. Les photos de groupe de Guy Hersant ne montrent pas une addition de communautés, elles font émerger l’image d’une société, au sens le plus humain du terme. Une société en laquelle ne s’est pas perdu le sens du “lien”.
...Dans l’âme, Guy Hersant est un artisan. Avec tout ce que cela comporte de sens du détail, de soin apporté à la réalisation, d’attention envers les techniques qui pourraient contribuer à telle ou telle amélioration de l’œuvre. Il n’a pas le bluff de croire au coup de génie, il a plutôt le souci de la touche finale, et même de la manière dont ses photographies sont perçues par ceux qui y figurent. Ses portraits ne sont nullement flatteurs ; mais ce ne sont pas non plus de ces séances de pose au-delà desquelles on sent bien que le photographe a voulu inscrire au scalpel la projection de son ego au détriment des malheureux modèles !
... Guy Hersant a réalisé ces portraits de groupe en y mettant à la fois sa propre histoire, celle d’une partie de la photographie, et celle naturellement de ces hommes et femmes qui ont posé pour lui. Ces trois histoires d’hommes se rejoignent dans cette série de portraits très cohérents, et c’est probablement à cette conjonction discrète mais forte que ces images doivent une large part de leur tranquille force de conviction. Car ce côté que j’appelais “artisan”, il se voit aussi au sens très spécial des relations “horizontales et verticales” que Guy Hersant sait faire tout naturellement émerger chez ses modèles. Ces hommes et femmes qui posent (qui acceptent de “déposer” l’image de ce qu’ils sont) les uns à côté des autres, il faut plus de finesse qu’il n’y paraît pour les disposer (et non les placer ; ce n’est pas pareil !)
... Grâce au rôle subtil du photographe, le groupe n’est plus ce en quoi se dissolvent les personnes, plutôt ce qui les assemble, les rend complémentaires les unes des autres. Les photos de groupe de Guy Hersant ne montrent pas une addition de communautés, elles font émerger l’image d’une société, au sens le plus humain du terme. Une société en laquelle ne s’est pas perdu le sens du “lien”.