Presentation

Membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann commence la photographie en 1992.
Il couvre notamment les conséquences du naufrage de l’Erika.
Son travail sur les visiteurs des ruines du Ground Zero, un an après le 11 septembre 2001 a été très remarqué.

Le naufrage de l’Erika a été un symbole, une fois de plus, de l’arrogance de l’économie toute-puissante vis-à-vis de notre planète etde ses habitants.
Qu’une compagnie aussi riche que TOTAL utilise des bateaux quasiment en ruine pour transporter son pétrole est une véritable indécence.
Pourquoi aucune loi n’existe pour empêcher de telles pratiques ?
Pourquoi aucun gouvernement n’agit en ce sens ?
Pourquoi est-ce à des bénévoles et des victimes de cette pollution de nettoyer les côtes ?
Sans pouvoir apporter de réponse à ces questions, je suis parti, en compagnie de Gilles Coulon et Patrick Tourneboeuf, deux autres photographes de Tendance Floue, pour porter un regard sur les conséquences de ce naufrage sur le littoral. Quand j’étais enfant, j’imaginais un An 2000 immaculé et très futuriste avec des gens vêtus de combinaisons lunaires, comme dansles séries télévisées de science-fiction. En ce mois de janvier 2000, je me retrouve face à des gens effectivement habillésde combinaisons blanches, mais en train de gratter de la merde sur des cailloux…

Pascal Alquier.
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