Presentation
Pas de forêts sans cabanes, ces cabanes de nos enfances quand nous jouions les Robinson de pacotille, entre l’heure du goûter et le feuilleton du soir, ces cabanes qui abritaient nos rêves, perchées loin du regard des parents et qui abreuvaient notre soif de liberté. Mais si elles font partie de notre imaginaire collectif, les cabanes sont aussi des lieux de vie ou d’exil, que quatre expositions de quatre regards photographiques complémentaires ont voulu mettre en scène.
Elles sont faites de bric et de broc, entre des fourrés d’épineux très denses et des tas de détritus laissés par les migrants ; elles servent d’abris d’infortune à ceux venus d’Afghanistan ou du Kurdistan qui rêvent de l’Eldorado anglais. Dans les bois de Calais, le photographe suisse Jean Revillard a saisi ces cabanes de clandestins, habitats provisoires vers une nouvelle vie. Un travail récompensé par deux prix prestigieux, un Swiss Press et un World Press Photo.
Elles sont composées d’immenses feuilles tropicales assemblées pour se protéger des pluies de la mousson, et disparaissent avec les saisons. Elles sont les habitats précaires du « Peuple des feuilles jaunes», au cœur de la forêt, à la frontière de la Thaïlande et du Laos. Le photo-journaliste Patrick Aventurier a suivi la vie de ces Mlabris, 500 nomades chasseurs-cueilleurs qui vivent isolés du monde.
Elle se trouve en pleine taïga sibérienne, sur les bords du lac Baïkal, à quatre jours de marche du premier village. Pour l’écrivain voyageur Sylvain Tesson, elle est devenue la solution à tous les maux de l’existence occidentale. Six mois durant, sous le regard du photographe Thomas Goisque, sa cabane lui a permis de renouer avec l’ascétisme joyeux et faire l’expérience du silence, de la solitude, de l’absence et de l’immensité.
Dans celles-ci enfin, on y entre comme dans un théâtre où les personnages semblent porter des costumes, la poésie se glisser dans chaque élément du décor, et la lumière douce et colorée se fondre dans la nuit complète. Tout à la fois photographe, éclairagiste et scénographe, Nicolas Henry nous présente les « cabanes de nos grands-parents» qui, aux cinq coins de la planète, enchantent le réel.
Elles sont faites de bric et de broc, entre des fourrés d’épineux très denses et des tas de détritus laissés par les migrants ; elles servent d’abris d’infortune à ceux venus d’Afghanistan ou du Kurdistan qui rêvent de l’Eldorado anglais. Dans les bois de Calais, le photographe suisse Jean Revillard a saisi ces cabanes de clandestins, habitats provisoires vers une nouvelle vie. Un travail récompensé par deux prix prestigieux, un Swiss Press et un World Press Photo.
Elles sont composées d’immenses feuilles tropicales assemblées pour se protéger des pluies de la mousson, et disparaissent avec les saisons. Elles sont les habitats précaires du « Peuple des feuilles jaunes», au cœur de la forêt, à la frontière de la Thaïlande et du Laos. Le photo-journaliste Patrick Aventurier a suivi la vie de ces Mlabris, 500 nomades chasseurs-cueilleurs qui vivent isolés du monde.
Elle se trouve en pleine taïga sibérienne, sur les bords du lac Baïkal, à quatre jours de marche du premier village. Pour l’écrivain voyageur Sylvain Tesson, elle est devenue la solution à tous les maux de l’existence occidentale. Six mois durant, sous le regard du photographe Thomas Goisque, sa cabane lui a permis de renouer avec l’ascétisme joyeux et faire l’expérience du silence, de la solitude, de l’absence et de l’immensité.
Dans celles-ci enfin, on y entre comme dans un théâtre où les personnages semblent porter des costumes, la poésie se glisser dans chaque élément du décor, et la lumière douce et colorée se fondre dans la nuit complète. Tout à la fois photographe, éclairagiste et scénographe, Nicolas Henry nous présente les « cabanes de nos grands-parents» qui, aux cinq coins de la planète, enchantent le réel.