Presentation
Auteur de la fameuse photo de l’homme au tank sur Tien An Men, le Britannique Stuart Franklin a d’abord couvert comme photographe de news la guerre du Liban, la famine en Somalie, ou la montée du chômage en Grande-Bretagne pour l’agence Sygma. En 1985, il rejoint Magnum, dont il assurera la présidence de 2006 à 2009. Titulaire de deux World Press Photo, publié plus de vingt fois dans le prestigieux National Geographic, son dernier travail sur les femmes au Mali a été exposé à New-York et à Philadelphie.
Il y a quelques mois, la Terre a passé un cap historique, celui des 7 milliards d’habitants. C’est plus du double qu’il y a 50 ans. Et ça ne s’arrête pas là, les études le prouvent. En 2050, nous serons 9 milliards. En 2025, presque trois quarts des humains habiteront en ville. Conséquence directe de ce phénomène : la surpopulation des mégalopoles, ces inventions urbaines de la fin du XXe siècle. Lors de sa carrière, le célèbre photographe Stuart Franklin a traversé ces villes. Aujourd’hui, ses photos témoignent d’un problème qui n’ira qu’en s’aggravant. D’une piscine à Sao Paulo (21 millions d’habitants) à une rue de Shanghaï (20 millions d’habitants) ces images illustrent l’apparition, et l’évolution, de la «vie de masse» dans ces véritables ruches humaines. Stuart Franklin a joué avec le graphisme des lignes vertigineuses qui dessinent les villes qu’il a traversées et des situations qu’il avait devant lui afin de restituer leur amplitude. Les couleurs sont vives, électriques, assourdissantes. Un espace démesuré, faussement ordonné, où les populations s’inventent un quotidien frénétique, exacerbé.
Il y a quelques mois, la Terre a passé un cap historique, celui des 7 milliards d’habitants. C’est plus du double qu’il y a 50 ans. Et ça ne s’arrête pas là, les études le prouvent. En 2050, nous serons 9 milliards. En 2025, presque trois quarts des humains habiteront en ville. Conséquence directe de ce phénomène : la surpopulation des mégalopoles, ces inventions urbaines de la fin du XXe siècle. Lors de sa carrière, le célèbre photographe Stuart Franklin a traversé ces villes. Aujourd’hui, ses photos témoignent d’un problème qui n’ira qu’en s’aggravant. D’une piscine à Sao Paulo (21 millions d’habitants) à une rue de Shanghaï (20 millions d’habitants) ces images illustrent l’apparition, et l’évolution, de la «vie de masse» dans ces véritables ruches humaines. Stuart Franklin a joué avec le graphisme des lignes vertigineuses qui dessinent les villes qu’il a traversées et des situations qu’il avait devant lui afin de restituer leur amplitude. Les couleurs sont vives, électriques, assourdissantes. Un espace démesuré, faussement ordonné, où les populations s’inventent un quotidien frénétique, exacerbé.