Presentation

« Quelqu’un rêve qu’il traverse le Paradis ; il reçoit une fleur pour preuve de son passage. Au réveil la fleur est là, au chevet de son
lit. Quelqu’un rêve qu’il rencontre une femme ; elle lui donne un baiser. Au réveil, où est le baiser ?
Quelqu’un traverse la vie en rêvant. Au réveil il reste quelques photographies dans une boîte, dans son portefeuille, dans un livre.
Alors c’est un livre de photos. »
Edouard Boubat

En quelques 20 photographies, le Festival de La Gacilly a voulu donner un aperçu de ce photographe de « baisers volés » à
la vie, aux paysages, aux visages, d’instants de réalités revenus des rêves, des éblouissements, des regards partagés.
Et vous donner envie de découvrir cet auteur né en 1923 dans le quartier de Montmartre à Paris et mort en 1999 à
Montrouge. Ce photographe français et chroniqueur photo-reporter de l’après-guerre qui fut, avec Robert Doisneau et
Willy Ronis, l’un des principaux représentants de la photographie humaniste française, avait ces mots : « Ce soir je ne demande
plus 8 jours, ni un mois, ni une vie. Je demande seulement l’instant unique de la prise de vue ».