Presentation
« Le projet Monolith s’inscrit dans la continuité de mes préoccupations autour des traces laissées par les stigmates de l’histoire aujourd’hui et leur devenir. Après avoir travaillé sur les empreintes du Mur de Berlin, regardé les monuments aux morts, les plages du débarquement ou autres édifices historiques, ce travail a débuté en 2004. Tout est partie de cette curiosité que l’on peut ressentir lorsque l’on se présente sur une plage et que l’on découvre ces
cubes étrangement posés et sans fonctions actuelles. Ces blocs de bétons nous font références à l’histoire, pour certains à la mémoire, mais ils semblent en perdition. Vestiges d’un temps douloureux et éphémère, ils s’effacent lentement et doucement en s’enfonçant vers les abîmes, pour disparaître à jamais de nos horizons. La nature reprend donc son pouvoir sur l’Homme et ses ambitions comme pour marquer la fin d’un monde.
Le projet Monolith répond également à la tradition documentaire et plastique de l’observation du banal, de ce qui n’est plus regardé comme tel, dans une attitude de recherche, de rigueur, de classicisme par l’usage des techniques et du point de vue systématique et ce en interrogeant l’identité de ces édifices par le biais de l’objectif.
Cette saisie est révélatrice d’une approche où les données esthétiques et la lecture de l’espace dialoguent avec les configurations géographiques. Face aux espaces saisis, l’utilisation de la chambre posée sur un trépied me donne une assise, un recul et une distance nécessaires à l’observation. »
cubes étrangement posés et sans fonctions actuelles. Ces blocs de bétons nous font références à l’histoire, pour certains à la mémoire, mais ils semblent en perdition. Vestiges d’un temps douloureux et éphémère, ils s’effacent lentement et doucement en s’enfonçant vers les abîmes, pour disparaître à jamais de nos horizons. La nature reprend donc son pouvoir sur l’Homme et ses ambitions comme pour marquer la fin d’un monde.
Le projet Monolith répond également à la tradition documentaire et plastique de l’observation du banal, de ce qui n’est plus regardé comme tel, dans une attitude de recherche, de rigueur, de classicisme par l’usage des techniques et du point de vue systématique et ce en interrogeant l’identité de ces édifices par le biais de l’objectif.
Cette saisie est révélatrice d’une approche où les données esthétiques et la lecture de l’espace dialoguent avec les configurations géographiques. Face aux espaces saisis, l’utilisation de la chambre posée sur un trépied me donne une assise, un recul et une distance nécessaires à l’observation. »