USA
Aux racines de l'amérique
Bill Allard, maître de la photographie couleur et natif de Minneapolis, aime prendre son temps et porte un regard tendre sur ses sujets. Depuis plus de cinquante ans, il appartient à l’histoire du photojournalisme. Dans son ouvrage Portraits of America, il était parti à la recherche de l’Amérique, cette Amérique que l’on aime, celle des grands espaces, des hommes à la vie rude, des héritiers, des premiers défricheurs de la conquête du grand Ouest. Au terme de ses pérégrinations, il a trouvé un pays vivant et dansant entre l’ombre et la lumière, une terre poussiéreuse aussi vaste que sa beauté. À travers ses habitants, le photographe parvient à mettre le doigt sur ces scènes et ces atmosphères si particulières – comme tout droit sorties d’un film – et qui, depuis près d’un siècle, hantent et fascinent notre inconscient collectif.
France
Scientifique de formation, interprète du Dalaï-lama, Matthieu Ricard est sans nul doute le moine bouddhiste le plus célèbre de France. En 1967, il s’établit en Inde et n’a jamais cessé de photographier la majesté des sommets himalayens, les maîtres spirituels du bouddhisme tibétain et la nature sauvage du Royaume du Bhoutan. Il a bénéficié d’un accès privilégié à la vie intime des monastères, des communautés nomades, des lieux sacrés et des sites les plus reculés du Toit du Monde. Cette exposition retrace le parcours personnel d’un immense photographe, une vie dédiée à la sagesse, à la spiritualité, au peuple tibétain et à sa culture. À juste titre, Henri Cartier-Bresson disait de lui: «La vie spirituelle de Matthieu et son appareil photo ne font qu’un. De là jaillissent ces images, fugitives et éternelles ».
Un demi-siècle dans l'himalaya
Depuis près de cinquante ans, Matthieu Ricard partage le quotidien et l’intimité des moines tibétains. Ici, au bord du lac de Yiloung Lhatso , perché à 4 300 mètres d’altitude, dans le Tibet oriental.Scientifique de formation, interprète du Dalaï-lama, Matthieu Ricard est sans nul doute le moine bouddhiste le plus célèbre de France. En 1967, il s’établit en Inde et n’a jamais cessé de photographier la majesté des sommets himalayens, les maîtres spirituels du bouddhisme tibétain et la nature sauvage du Royaume du Bhoutan. Il a bénéficié d’un accès privilégié à la vie intime des monastères, des communautés nomades, des lieux sacrés et des sites les plus reculés du Toit du Monde. Cette exposition retrace le parcours personnel d’un immense photographe, une vie dédiée à la sagesse, à la spiritualité, au peuple tibétain et à sa culture. À juste titre, Henri Cartier-Bresson disait de lui: «La vie spirituelle de Matthieu et son appareil photo ne font qu’un. De là jaillissent ces images, fugitives et éternelles ».
Allemagne
Une lecture du paysage
Quand on coupe un arbre dans l’Amazonie brésilienne, on en reconstruit un – artificiel – dans un quartier de Singapour ou de Kuala Lumpur. Alors qu’à travers le globe les forêts sont quotidiennement décimées par la main de l’homme, la nature et le bio n’ont jamais été autant brandis comme principaux arguments marketing des grands groupes industriels. C’est pour souligner ce paradoxe que le photographe allemand Olaf Otto Becker a débuté sa série Reading the Landscape. Trois chapitres qui illustrent trois états de la nature: vierge, détruite et artificielle. À travers ce triptyque photographique se dévoile une autre nature : celle de l’ineptie des hommes consistant à recréer ce qu’ils ont eux-mêmes consumé.
France
D'après nature
Figure emblématique de la prestigieuse agence Magnum Photos, deux fois récipiendaire du prix Nadar (2001 et 2010) et membre de l’Institut de France, Jean Gaumy documente le monde en marche depuis plus de quarante ans. Le développement de son activité photographique a porté et porte encore sur les huis clos, la présence (et l’influence) humaine au sein de territoires inhospitaliers, les paysages de genèse, une reconnaissance des con ns anciens et nouveaux de la planète. En ressortent ces images, qui sont comme des contemplations d’un monde minéral, rocheux et aquatique. Mais en filigrane, c’est le danger qui guette ce monde qu’immortalise Jean Gaumy. «Témoigner de tout ça est peut-être plus important que de témoigner de la guerre », raconte-t-il. « À terme, c’est l’existence même de l’espèce humaine sur cette planète qui est en jeu ».
France
Ice
De l’Arctique au Pérou, des monts Suisses aux glaciers équatoriaux de Puncak Jaya en Indonésie, les glaciers disparaissent de plus en plus vite. Les scientifiques estiment que, d’ici 2035, la plupart des glaciers himalayens auront disparu. Dans l’hémisphère nord, la fonte des neiges du printemps arrive neuf jours plus tôt qu’il y a 150 ans, le gel de l’automne dix jours plus tard. Pendant près de trente ans, au gré de ses voyages et de ses expéditions, le photographe français Philippe Bourseiller a sillonné les grandes étendues glacées de la planète en plein bouleversement. Il en a rapporté des images d’une grande beauté, témoins de cet univers somptueux et menacé par le réchauffement climatique. Un étonnant travail sur cette matière de plus en plus rare, et pourtant indispensable à la survie de notre planète.
Royaume-Uni
Quand l’infiniment petit tutoie l’infiniment grand ? Les clichés de Spike Walker, et ses objectifs qui bouleversent les perspectives, se jouent de cette confusion et troublent la perception du monde qui nous entoure. Professeur à la retraite, passionné de photo- graphie, Spike Walker a été primé en 2010, puis à nouveau en 2016, par la Royal Photographic Society britannique pour son exceptionnelle contribution à la photographie et ses applications au service de la médecine. «J’ai reçu mon premier microscope quand j’avais 12 ans, raconte-t-il. Et j’ai rapidement voulu rendre intelligible ce monde scientifique et complexe qui me fascinait ». Et de nous dévoiler cette vie que l’on ne voit pas, avec ces fabuleuses images microscopiques d’organismes vivants. Exposées sur grand format, elles répondent étrangement à celles satellitaires de notre Terre, réalisées par Thomas Pesquet.
Plus grand que la vie
Ces minuscules guêpes parasitoïdes pondent leurs œufs dans ceux d’autres insectes. Ce sont les plus petits insectes volants et cette femelle a une envergure d’à peine 4 mm. Cette image a remporté le premier prix du concours de photomicrographie Olympus Bioscapes en 2008.Quand l’infiniment petit tutoie l’infiniment grand ? Les clichés de Spike Walker, et ses objectifs qui bouleversent les perspectives, se jouent de cette confusion et troublent la perception du monde qui nous entoure. Professeur à la retraite, passionné de photo- graphie, Spike Walker a été primé en 2010, puis à nouveau en 2016, par la Royal Photographic Society britannique pour son exceptionnelle contribution à la photographie et ses applications au service de la médecine. «J’ai reçu mon premier microscope quand j’avais 12 ans, raconte-t-il. Et j’ai rapidement voulu rendre intelligible ce monde scientifique et complexe qui me fascinait ». Et de nous dévoiler cette vie que l’on ne voit pas, avec ces fabuleuses images microscopiques d’organismes vivants. Exposées sur grand format, elles répondent étrangement à celles satellitaires de notre Terre, réalisées par Thomas Pesquet.
France
Il a fait rêver des millions de Français, en relayant son aventure sur les réseaux sociaux. Thomas Pesquet, 40 ans, est spationaute de l’Agence spatiale européenne (ESA). Entre novembre 2016 et juin 2017, il a passé 196 jours à bord de la Station spatiale européenne (ISS), menant expériences, opérations de maintenance et sorties dans l’espace. Au-delà de sa mission scientifique, s’est révélé au grand public un photographe hors pair, un artiste d’une rare sensibilité. Car depuis l’espace, la planète s’offre en spectacle, minérale et végétale, aride et aquatique, sauvage et domestiquée. Cette Terre, notre fragile et ultime bien commun, s’est dévoilée sous son objectif six mois durant. D’étendues désertiques en parcelles cultivées par l’homme, d’îles émergeant de mers azuréennes en mégalopoles parées de leurs éclats nocturnes, on reste saisi par cette beauté menacée de notre monde.
Terre(s)
Au Botswana, dans un impressionnant désert de sel, les teintes de rouge d’une mine d’extraction de sodium apportent un contraste bienvenu. Un pourpre intense que je n’ai pu admirer qu’une ou deux fois, et toujours en Afrique.Il a fait rêver des millions de Français, en relayant son aventure sur les réseaux sociaux. Thomas Pesquet, 40 ans, est spationaute de l’Agence spatiale européenne (ESA). Entre novembre 2016 et juin 2017, il a passé 196 jours à bord de la Station spatiale européenne (ISS), menant expériences, opérations de maintenance et sorties dans l’espace. Au-delà de sa mission scientifique, s’est révélé au grand public un photographe hors pair, un artiste d’une rare sensibilité. Car depuis l’espace, la planète s’offre en spectacle, minérale et végétale, aride et aquatique, sauvage et domestiquée. Cette Terre, notre fragile et ultime bien commun, s’est dévoilée sous son objectif six mois durant. D’étendues désertiques en parcelles cultivées par l’homme, d’îles émergeant de mers azuréennes en mégalopoles parées de leurs éclats nocturnes, on reste saisi par cette beauté menacée de notre monde.